faible et mou, cela montre généralement que quelque chose ne va pas au niveau du management général et cela incite les différents niveaux de management à ne plus prendre de décision de peur de devenir à leur tour bouc émissaire.

Le bâton et la carotte à l’heure d’internet ...
A l’ère d’internet et des nombreux médias accessibles à tous, tout interlocuteur peut très facilement aller vérifier les faits et arguments, et par conséquent, peut facilement avoir sa propre opinion avec toutes les conséquences qui en résultent.
De ce fait, aujourd’hui le manager doit communiquer en sachant utiliser une touche de séduction, comme un peu de charisme en même temps que des arguments fiables, voire vérifiables tout en s’appuyant sur des ressources extérieurs pour accompagner sa communication.

Ne pas apparaitre faible
Il est certain que lors d’un conflit les émotions sont toujours très difficiles à gérer, et que s'il est assez facile de traiter un dossier en prenant la distance nécessaire, gérer un conflit implique et expose bien plus le manager.
Comme de plus une décision rapide ne peut pas être prise de la même façon lorsqu'il s'agit d'une question de pouvoir, de stratégie ou de rapports humains, la désignation d'un bouc émissaire est souvent la solution utilisée pour traiter rapidement un problème.

Savoir gérer sa peur
La peur est toujours mauvaise conseillère, y compris la peur de réussir.
La problématique qui se pose au manager c’est de savoir identifier les moments ou les sujets qui lui font peur.
Que ce soit la peur de l'autre, du conflit, du changement ou de lui-même, face à ces situations difficiles, la force du bon manager consiste à augmenter sa souplesse de réaction, parfois même en allant puiser dans toutes ses ressources et surtout pas à se raidir, voire à fuir.

L’autocréation de problèmes
Parfois également le dirigeant créée lui-même une crise. En effet s’il a tendance à vouloir être d’accord avec les autres, s’il ne sait pas résister à la pression sociale, s’il porte foi aux rumeurs et autres informations douteuses, s’il réagit sur le coup de l’émotion ou s’il veut à tout prix avoir raison, le manager va être amené à prendre des décisions radicales avec les risques de crises et de conflits qui en résultent.

L’honnêteté vis-à-vis de lui-même et des autres, accompagnée d’une communication claire et sans ‘langue de bois’ semble être aujourd’hui le pilier d’un management capable de faire progresser l’entreprise avec ses femmes et ses hommes.